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Quand on évoque Taïwan, la première chose à laquelle on pense c’est made in Taïwan. Ce pays très peu connu est souvent confondu avec la Thaïlande. Dans tous les cas, on ne pense jamais à Taïwan comme destination de voyage. À tord !!!

En plus, Taïwan offre beaucoup d’alternatives au tourisme de masse et permet de mieux voyager.

L’histoire de Taïwan : un petit pays entre deux empires

Taïwan est apparu assez récemment sur les cartes politiques du monde. Mais l’île est peuplée depuis la préhistoire.

De la préhistoire au XVe siècle

Avant d’être une île

Taïwan n’a pas toujours été une île. En effet, à la fin du Pléistocène, le niveau de la mer était d’environ 140m plus bas qu’aujourd’hui. Le détroit de Taïwan est peu profond. Avec la baisse du niveau de la mer, cela a permis de créer un point entre l’île et le continent. La faune continentale a donc pu traverser pour se développer sur l’île.

La plus ancienne preuve de présence humaine sur l’île a été trouvée dans le sud de l’île à Chouqu et Gangzilin, dans le district de Zuojhen, Tainan. Il s’agit de trois fragments d’os crânien et d’une molaire. Ces artefacts ont été datés entre 20 000 et 30 000 ans.

Les objets les plus anciens retrouvés sur l’île sont des outils de galets ébréchés d’une culture paléolithique trouvés dans quatre grottes à Changbin, Taitung, datées d’il y a 15 000 à 5 000 ans, et similaires aux sites contemporains du Fujian. La même culture se retrouve sur les sites d’Eluanbi à la pointe sud de Taïwan, persistant jusqu’à il y a 5 000 ans.

Taïwan devient une île

Il y a 10 000 ans au début de l’Holocène, le niveau de la mer s’est élevé créant le détroit de Taïwan et donnant à son aspect d’île que nous lui connaissons aujourd’hui.

La seule sépulture paléolithique trouvée à Taïwan était dans la grotte de Xiaoma dans le sud-est de l’île, datant d’environ 4000 avant JC, d’un mâle de type similaire à Negritos trouvé aux Philippines. Il y a aussi des références dans les textes chinois et les traditions orales aborigènes taïwanaises aux Pygmées de l’île à un moment donné dans le passé.

Mais l’île ne fut pas isolée pour autant. En effet, l’île de Taïwan se trouve au centre d’un collier d’îles qui va du Japon jusqu’à l’Indonésie. Très tôt, il y a eu des échanges entre les peuples de ces différentes îles.

La culture Dapenkeng

Vers 3000 ans avant JC, la culture néolithique Dapenkeng est apparue brusquement et s’est rapidement répandue sur la côte de l’île. Leurs sites sont caractérisés par des poteries à cordons, des herminettes en pierre polie et des pointes en ardoise. Les habitants cultivaient le riz et le mil, mais dépendaient également fortement des coquillages et des poissons marins.

Les historiens pensent que cette culture n’est pas dérivée de la culture de Changbin, culture locale endogène à Taïwan. Ils pensent qu’elle a été amenée par les ancêtres des aborigènes taïwanais. Ils ont apporté avec eux les premières langues austronésiennes. À partir de Taïwan, des groupes auraient migré vers les îles de l’Asie du Sud-Est, l’océan Pacifique et l’océan Indien.

Pour appuyer cette thèse, on peut remarquer que les langues malayo-polynésiennes qui sont maintenant parlées dans une vaste région de Madagascar à Hawaï, à l’île de Pâques et à la Nouvelle-Zélande, ne forment qu’une seule branche de la famille austronésienne, dont le reste des branches se trouve uniquement à Taïwan.

La culture Dapenkeng a été remplacée par une variété de cultures à travers l’île, y compris les cultures Tahu et Yingpu. Le fer est apparu au début de l’ère actuelle dans des cultures telles que la culture Niaosung. Les premiers artefacts métalliques étaient des produits commerciaux, mais vers 400 après JC, le fer forgé était produit localement à l’aide de bloomeries, sorte de petite fonderie, une technologie peut être introduite des Philippines.

Les premiers écrits chinois sur Taïwan

Cependant, Taïwan resta en dehors du récit historique mondial. Seules quelques histoires chinoises font référence à des visites sur des îles que certains historiens identifient à Taïwan.

Au IIIe siècle, les soldats de l’état de Wu enregistrent une visite sur une île qu’ils appelaient Yizhou.

Au VIIe siècle, l’empereur empereur Yang de la dynastie Sui envoya 3 expéditions sur une île appelée Liuqiu. Certains historiens pensent que c’est une référence à l’île de Okinawa d’autres à Taïwan.

Du XVIe au XVIIe siècle : Taïwan attire toutes les convoitises.

Les premiers à faire référence de manière certaine à Taïwan furent des marins portugais. En 1544, ils notèrent dans leur journal de bord l’île de Formosa, belle île en portugais.

En 1582, des marins portugais firent naufrage sur Taïwan et y restèrent dix semaines avant de retourner à Macao.

Tout au long du XVIe siècle, un nombre croissant de pêcheurs, de commerçants et de pirates chinois visitaient la partie sud-ouest de l’île. En 1623, on recensa environ 1 500 visiteurs et résidents chinois.

La colonisation néerlandaise et espagnole

La Compagnie néerlandaise des Indes orientales avait besoin d’une base commerciale et militaire dans cette région du monde. Comme ils ont perdu contre les Portugais à Macao en 1622, les Néerlandais tentent d’occuper Penghu, archipel à l’ouest de Taïwan. Ils furent chassés par les Ming. Ils finiront par s’installer sur la côte sud-ouest de Taïwan.

La présence néerlandaise n’était pas du goût de l’empire espagnol qui la voyait comme une menace pour sa colonie des Philippines. C’est pour cela qu’en 1626, les Espagnols établir une colonie au nord-est de Taïwan (près de Keelung) construisant le fort de San Salvador.

En 1629, ils construisirent aussi le fort de San Domingue à Tamsui. Face à l’hostilité des populations locales, ils l’abandonnèrent en 1638.

Taïwan, une colonie néerlandaise

Les Néerlandais ont décidé de transformer Taïwan en une colonie hollandaise. Pour cela, ils ont mené une campagne afin de punir les populations locales qui s’étaient violemment opposées aux Néerlandais et d’unir les aborigènes dans leur allégeance. Beaucoup d’aborigènes mourront dans ces campagnes et les femmes et enfants deviendront esclaves de l’occupant.

En 1642, les Néerlandais réussissent à expulser les Espagnols du Nord de l’île. Pour prendre possession des plaines occidentales, Pieter Boon se lance dans une campagne militaire destructrice qui permettra le contrôle total de l’île en 1645.

Cette domination sera de courte durée car le 17 mai 1661, les Néerlandais reconnaîtront leur défaite face aux Chinois et quitteront l’île.

Avant de partir, ils mirent en place un système fiscal, des écoles pour enseigner l’écriture romanisée des langues aborigènes et évangéliser le christianisme. Ce système sera gardé par Tous les occupants de Taïwan.

Dès l’époque néerlandaise, il y eut des vagues de migrations. Le premier afflux de migrants a été les Hakkas et les Hokkiens. Ils venaient soit pour obtenir des permis de chasse soit pour fuir l’empire Qing. Ils étaient dissuadés de rester sur l’île.

Le royaume de Tungning

Sur le continent, L’empire Ming est en guerre contre les mandchoues Qing. C’est dans ce contexte que le général Koxinga (Ming) entreprit de conquérir Taïwan et d’expulser les Néerlandais. Après un siège de neuf mois, Koxinga captura la forteresse hollandaise Zeelandia. Les aborigènes alliés des Néerlandais s’allièrent aux Chinois et traquèrent et exécutèrent les Néerlandais toujours présents sur le territoire. Koxinga ne régnera pas longtemps sur l’île car il mourra seulement 4 mois après sa victoire. Cette mort est sujette à controverse. Soit il est mort d’un accès de folie ou du paludisme.

Zheng Jing, fils de Koxinga, prit le pouvoir. Face aux troubles sur le continent, Zheng entreprit une politique d’émigrations promettant des cultures et des propriétés gratuites aux Chinois de la cote continentale qui viendraient à Taïwan. La seule contrepartie est de participer au service militaire en cas d’attaque des Qing.

La domination Qing

En 1683, l’amiral Shi Lang convint Zheng Keshuang, petit-fils de Koxinga de se rendre à la dynastie Qing. Les Qing sont moyennement intéressés par l’île. Ils la qualifient même d’« une boule de boue au-delà des limites de la civilisation »

Ils feront de l’île une préfecture en 1683 et la diviseront en deux en 1875. En 1887, elle devient la province distincte de Fokien-Taiwan.

Jusqu’en 1760 environ, le gouvernement limita l’immigration à Taïwan. Il y eut un assouplissement entre 1760 et 1811. Une nouvelle population s’installe sur l’île et emmène avec elle, des conflits présents sur le continent. Des clans rivaux ou des habitants de différentes régions continentales s’attaquent souvent. Ce qui fera dire au gouvernement que Taïwan est incontrôlable.

Un intérêt croissant pour Taïwan

Ce sont les différentes tentatives de colonisation des Britanniques et des Français qui raviront l’intérêt de l’île auprès de l’empereur.

En raison de ces incursions, le gouvernement Qing a commencé à construire une série de défenses côtières et en 1885, les travaux ont commencé pour faire de Taïwan une province, avec Liu Mingchuan en tant que premier gouverneur. Il a divisé Taïwan en onze comtés et a essayé d’améliorer les relations avec les aborigènes. Il a également développé un chemin de fer de Taipei à Hsinchu, établi une mine à Keelung et construit un arsenal pour améliorer la capacité défensive de Taïwan contre les étrangers.

En 1871, un incident entre autochtones et les membres d’équipage d’un navire Ryukyuan (possession japonaise), le Japon montra un intérêt croissant pour Taïwan.

Ils commenceront par une expédition dans le village de Mutan en 1874. Ils repartiront après avoir reçu une forte indemnité de la part des Qing.

Ces derniers réviseront leur stratégie d’immigration sur l’île dans le but de consolider leur autorité. Avant la première guerre sino-japonaise, les Chinois Han représentaient 92% des habitants de Taïwan.

Malgré tout, les Qing abandonneront Taïwan aux Japonais après leur défaite face à l’empire du Soleil levant. Le traité de Shimonoseki, signé le 17 avril 1895, accordera la souveraineté de Taïwan et de Penghu au Japon.

L’humiliation de la perte de Taïwan et des conditions de signature du traité seront les éléments de base des nationalistes chinois.

Taïwan sous la domination japonaise

L’ambition du Japon de dominer Taïwan n’est pas nouvelle au XXe siècle. En effet dès 1592, le Japon entreprit une politique d’expansion pour étendre son influence vers le sud et l’ouest. Durant 3 siècles, les aborigènes repousseront les invasions japonaises. D’autres tentatives vont être un échec, en 1609 et 1616.

Le Japon deviendra donc le maître de Taïwan en 1895. Il le restera jusqu’à sa défaite lors de la Seconde Guerre Mondiale.

Déclaration de la République de Formosa

À l’annonce de la session de Taïwan au Japon, des notables Taïwanais décident de déclarer leur indépendance et la formation de la République de Formosa. Leur idée de forcer les puissances étrangères à les aider contre le Japon en temps qu’état indépendant. Cette République ne vécut que peu de temps. D’un car il y avait à Taïwan des forces pro chinoises qui pillèrent l’île. Le Japon lança une expédition militaire pour prendre possession de l’île. Les troupes japonaises débarquèrent à Keelung le 29 mai 1895. À cette annonce, le président de la République et son principal général partirent de l’île. La résistance se désorganisa. La prise de Tainan le 21 octobre 1895 signera la fin de la République de Formosa. Il est à noter que ce sera la seule fois de son histoire que Taïwan sera officiellement indépendant.

La colonisation japonaise

La colonisation japonaise de l’île s’est déroulée en trois étapes. Cela a commencé par une période oppressive de répression et de régime paternaliste. La deuxième page était une période dōka visant à traiter tous les peuples (races) de la même manière. La Seconde Guerre mondiale, une période de kōminka une politique qui visait à faire des Taïwanais des sujets fidèles de l’empereur japonais.

La modernisation de Taïwan

Contrairement à la Chine qui a longtemps négligé le développement de Taïwan, les Japonais feront de l’île une partie intégrante de leur territoire.

Dès 1899, le Japon crée la banque de Taïwan pour encourager le secteur privé japonais à investir sur l’île.

La construction du système ferroviaire de Taïwan est lancée en 1900. L’électricité arrive sur l’île en 1905. La même année, le territoire est financièrement autonome et n’a plus besoin des subventions du gouvernement central. L’île sera même considérée comme la deuxième région la plus développée d’Asie de l’Est.

Le système de santé permit de pratiquement éradiquer les maladies infectieuses et l’espérance de vie fut de 60 ans en 1945.

La Seconde Guerre mondiale et le départ des Japonais

Pour assurer l’effort de guerre, le Japon pousse la capacité industrielle de Taïwan à son maximum. En retour, l’île se fait bombarder.

Pour s’assurer du ralliement de la Chine aux forces alliées, on lui promit qu’en cas de victoire, Taïwan redeviendra chinois.

C’est pour ça qu’à la fin de la guerre, Le Japon abandonne Taïwan même si aucun traité n’est signé pour cette rétrocession.

La République de Chine

L’unité nationale retrouvée

Quand l’armée japonaise quitte Taïwan, la République de Chine envoie ses troupes pour assurer la sécurité de l’île. Taïwan redevient une province de la Chine. Le gouvernement provincial est établi en septembre 1945. On fait du 25 octobre 1945, la journée de rétrocession de Taïwan.

Cette rétrocession pose le problème des Japonais vivant à Taïwan. En 1938, ils étaient 309000. Après la Seconde Guerre mondiale, la Chine rapatria 90% des Japonais.

Le nouveau gouvernement continental et nationaliste est très répressif et fait un usage excessif de la violence. Les tensions montent jusqu’aux évènements de février 1947.

Le massacre du 28 février 1947 : début de la terreur blanche et de la loi martiale.

Depuis que Taïwan est redevenu une province chinoise, elle est gouvernée par des continentaux qui ne connaissent rien de la particularité de l’île.

En plus, ils sont corrompus exerçant des pressions pour obtenir des faveurs ou des réquisitions arbitraires de biens. La gronde monte dans le pays. En réponse, le gouvernement envoie la police qui a toute liberté de réprimer les récalcitrants.

Le point culminant arrivera le 28 février 1947 dans le quartier de Dadaocheng, à Taipei. Les agents du bureau du monopole sur le tabac, confisque des cigarettes à une veuve de 40 ans. Quand celle-ci s’interpose, elle reçoit un coup de crosse de fusil dans le visage. Les personnes autour s’insurgent. Face à la fronde, un des agents tire dans le tas, et tue un passant. Les agents réussissent à se rendre dans le commissariat le plus proche. Celui-ci sera encerclé.

Le lendemain, les manifestants se rendent dans les locaux de la radio nationale et appellent le peuple à se révolter. Des manifestations sont recensées dans toute l’île. Face à cela, le gouvernement déclare la loi martiale (qui ne sera levée qu’en 1987) et appelle l’armée en renfort. Une répression très dure s’installe. Le bilan sera entre 5000 et 28000 morts ou disparus. Jusqu’à récemment, le 28 février 1947 était un sujet tabou à Taïwan.

 

Le gouvernement en exil de la République de Chine

Après la Seconde Guerre Mondiale, une guerre civile se déclare entre nationalistes et communistes. En 1949, les troupes de Mao Zedong prennent le pouvoir sur le continent.

Chang Kai-shek décide de transférer le gouvernement de la République de Chine à Taipei. Son idée, c’est de se replier afin de mieux préparer la contre-attaque.

Au début, il siégera à l’ONU comme représentant de la Chine. Mais en 1971, le monde reconnaît Mao comme le dirigeant de la Chine continentale. Il est donné la possibilité à Chiang Kai-shek de déclarer l’indépendance de Taïwan et d’avoir une reconnaissance officielle. Il refusa en vertu de l’idéologie d’une seule Chine. Idéologie qui est encore présente dans le parti communiste chinois de nos jours.

Il décide de faire de grandes réformes comme la réforme agraire. Cela a permis à Taïwan de se développer et de devenir dans les années 90, un des 4 dragons d’Asie. Dans le même temps, il mena une politique répressive. Pas de liberté de la presse, pas de liberté de réunion et aucune contestation possible. À sa mort, son fils, Chiang Ching-kuo lui succéda.

Vers la démocratie

À partir du milieu des années 80, il desserrera l’étau sur la société taïwanais. Conseillé par Len Teng-hui, il commencera des réformes afin d’apporter la démocratie à Taïwan. Celui qui fera de Taïwan un état moderne et démocratique c’est Len Teng-hui. Il est surnommé Monsieur Démocratie. Il conduira des réformes structurelles importantes jusqu’à faire du régime autoritaire de Taïwan une démocratie parlementaire. En 1996, il deviendra le premier président démocratiquement élu de Taïwan.

Relation avec la Chine

Après l’élection de Chen Shui ban, pro-indépendantiste de 2000, la Chine commença à montrer des signes de mécontentements. Une guerre a été évitée de peu grâce à l’établissement d’un statu quo. Tant que Taïwan ne déclare pas son indépendance, la Chine ne menacera pas l’intégrité du territoire taïwanais.

Ce statu quo est très fragile et la Chine l’a plusieurs fois violé.

À l’heure actuelle, Taïwan est toujours officiellement une province chinoise alors qu’elle a tous les attributs d’un pays indépendant.

Le tourisme à Taïwan

 

Taïwan est un pays très peu connu. Malgré une offre touristique diversifiée et étendue, peu de gens visitent ce pays. Voici quelques conseils afin de vous donner envie de voyager à Taïwan

Les 5 choses à ne pas faire à Taïwan

Crier ou s’énerver

Le peuple taïwanais est un peu très aimable et poli. Crier ou s’énerver est une des choses qui n’est pas acceptable dans les rapports entre les personnes. Vous n’obtiendrez rien avec cette attitude. Pire, vous allez compliquer la situation. Rester calme et vous verrez que tout sera fait pour trouver une solution à votre problème.

Négocier les prix

À Taïwan, les prix sont fixes. Si vous commencez à négocier les prix, vos interlocuteurs risquent de ne pas apprécier et se fermer à toute conversation. Si le tarif ne vous convient pas, vous pouvez aller voir d’autres boutiques pour voir si le prix est plus bas.

Ne pas respecter les files d’attente

Vous verrez qu’à Taïwan, les files d’attente sont très organisées. Chacun attend son tour. Si vous ne les respectez pas, on vous rappellera à l’ordre. En respectant les files d’attente, tout va beaucoup plus vite. Essayez-vous, vous verrez.

Parler politique

Ce conseil est valable dans beaucoup d’endroits. Mais à Taïwan, il y a toujours une division dans la société au sujet des relations avec la Chine. Si vous parlez politique, sans connaître votre interlocuteur, vous risquez de rentrer dans des conversations interminables et qui peuvent dégénérer.

Ne pas porter de masque si vous êtes malade

Éternuer en public sans masque est une preuve de mauvaise éducation et d’un profond irrespect. À Taïwan, on pense aux autres et ne pas contaminer d’autres personnes est très important. Donc si vous êtes malade, achetez un masque et portez-le.

Quand venir à Taïwan ?

Taïwan profite d’un climat tempéré qui permet d’avoir une saison touristique assez importante. On peut diviser l’année en 3 périodes.

L’été : le meilleur moment pour venir à Taïwan

À partir du mois d’avril jusqu’au mois d’octobre les températures sont douces et il pleut assez peu. C’est la meilleure période pour visiter l’île (à l’exception du mois d’août). Vous pourrez comme cela profiter des plages du sud de l’île dans un climat chaud.

L’hiver : d’autres activités sont possibles

La période de novembre à mars peut être appelée la période hivernale. L’hiver à Taïwan n’est pas très froid mais il y pleut souvent. Pas de grosses pluies mais elles sont quand même présentes. Il est tout à fait possible de visiter Taïwan durant cette période. Il ne pleut pas tous les jours et toute la journée.

La période des typhons

Le mois d’août est le mois des typhons. C’est le seul moment de l’année où il est préférable de ne pas se rendre sur l’île. En cas de typhon, tout est fermé et les déplacements sont limités, voire interdit. Il vous reste 11 mois pour visiter Taïwan.

Que visiter à Taïwan ?

Taïwan offre énormément de possibilités de visites. Quoi que vous aimiez vous le trouverez à Taïwan.

Taipei : capitale de Taïwan entre modernité et traditions.

La capitale de Taïwan est à l’image du pays. Elle vit entre modernité et traditions. En quelques stations de métro, on passe du XVIIIe au XXIe siècle.

101 : symbole de la capitale

La Taipei 101 est le symbole de la ville. A son inauguration en 2004, c’était le bâtiment le plus haut du monde. Il est toujours à l’heure actuelle le quatrième plus grand building du monde. Il est possible de voir la ville de manière panoramique à son sommet. Pour cela vous devez emprunter l’ascenseur le plus rapide du monde. Il est le symbole de modernité de la ville.

Chiang Kai-shek memorial hall

C’est au centre de Taipei que se dresse le mémorial de Chiang Kai-shek. Il est entouré de jardins et du théâtre et de l’opéra national. Un lieu idéal pour se détendre et découvrir l’architecture chinoise. Il y a souvent des expositions dans le mémorial.

Sun Yat Sen memorial Hall

Sun Yat Sen est le seul homme qui est respecté à Taiwan et en Chine. Père de la République de Chine, il est le symbole de la lutte contre l’empire. Il y a un très beau jardin à la chinoise et c’est un des meilleurs endroits pour photographier la 101.

Le temple de Longshan

C’est un des plus vieux temples de l’ile. Il a été construit en 1738 bien qui est subit des rénovations au début du XXe siècle et après les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale. Au départ c’était un temple bouddhiste mais à présent il abrite aussi des divinités taoïstes. C’est la tolérance traditionnelle de la culture chinoise. C’est un lieu de culte très important et très animé

Le parc de la paix 228

Cet ancien parc construit durant la période japonais a pris le nom d’événement tragique que nous avons situé plus haut. Il est maintenant un lieu de commémoration mais aussi un lieu de culture avec le musée national de Taiwan. Il y a des jolies pagodes entourées de fontaines.

Ximen

C’est le quartier des jeunes par excellence. Dans ces rues piétonnes de nombreux magasins de vêtements, de chaussures mais aussi de musique. Il se passe toujours quelque chose à Ximen.

Le temple de Xingdian

Ce temple est assez récent (1967). Il a été construit dans la pur tradition de l’architecture chinoise. En plus, de l’autre coté de la rue, il y a plein de salons de massages pour se relaxer. Un lieu à visiter à la tombée de la nuit.

Il y a beaucoup d’autres endroits à visiter à Taipei. N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus

Wulai

Wulai est un petit village au sud de Taipei. Le week end il est envahit par les gens de la capitale de Taiwan qui profitent de la montagne. Vous pouvez gouter la spécialité locale : le riz cuit dans du bambou, admirer une cascade, prendre un petit train et enfin vous détendre dans les sources chaudes.

Damsui

Au Nord de Taipei, ce village possède de très beaux monuments de la période néerlandaise ainsi qu’un fort. Un lieu accessible par métro que vous pouvez visiter sur une journée.

Hualien

Ville située sur la côte est, elle est le point de départ pour visiter le parc national de Taroko. Surement le plus beau parc national de l’’ile. De plus, vous pouvez admirer des dauphins, baleines et requins dans des croisières de Whales watching.

Taichung

C’est une ville industrielle sans beaucoup d’intérêt. Elle est par contre le point de départ pour accéder au Lac de la Lune et à d’autres randonnées dans la nature.

Parc national d’Alishan

C’est la plus haute montagne de Taiwan avec un sommet à 2663 mètres. Le lieu idéal pour les randonneurs et les amoureux de la nature.

Tainan/ Kaohsiung

Le sud de Taiwan est le lieu des amoureux de la plage et de la baignade. Vous avez la possibilité de plonger aussi.

Mes itinéraires conseillés

Voici quelques idées d’itinéraires que vous pouvez effectuer durant votre voyage à Taiwan. Ils sont donnés à titre indicatif et chaque voyage dépend de vos goûts et de vos envies. Si vous avez besoin de conseils pour organiser votre séjour, n’hésitez pas à me contacter.

Pour un séjour d'une semaine à Taiwan

Si vous n'avez qu'une semaine pour découvrir Taiwan, le mieux est de rester dans le Nord.

Itinéraire

Jour 1: Taipei, Visite du Sun Yat Sen memorial hall, de la 101 et du quartier d'affaire.... Jour 2: Taipei, visite du Parc 228, du palais présidentiel, de la porte est de la ville,du mémorial de Chiang Kai-shek Jour 3: Taipei, Visite du temple de Longshan, de Ximen Jour 4: Damsui, visite des principaux monuments de la ville, détente en terrasse devant la rivière. Jour 5: Wulai, visite du village, de la cascade, petit train et sources chaudes Jour 6: Tapiei: visite de Maokong, de ses temples et des montagnes. Dégustation de thé Jour 7: Taipei, visite du temple de Xingdian, massage et départ pour l'aéroport

Pour un séjour de 2 semaines à Taiwan

Deux semaines à Taiwan vous permettent de visiter plusieurs villes et parcs nationaux.

Itinéraire

Jour 1: Taipei, visite de la 101 et du mémorial de Chang Kai-shek. Profiter du centre historique et du marché de nuit... Jour 2: Visite des différents temples de la ville. Jour 3: Damsui: visite des monuments de la ville Jour 4: Wulai: visite du village et détente dans les sources chaudes Jour 5: Départ pour Hualien. Visite de la ville. Jour 6: Visite du parc de Taroko. Jour 7: Hualien, croisière et whales watching Jour 8: Jinshan, visite du parc géologique de Yehliu Jour 9: Retour à Taipei. Jour 10: Taipei, visite du parc national de Yangmishang. Jour 11: Taipei, visite du parc 228, musée national de Taiwan. Jour 12: Taipei, visite de Maokong avec dégustation de thé Jour 13: Taipei, visite des alentours de Ximen Jour 14: Détente avec massage et départ pour l'aéroport

Pour un séjour de 3 semaines à Taiwan

3 semaines permettent de couvrir presque complétement l'ile de Taiwan.

Itinéraire

Jour 1:Taipei Profiter du centre historique et du marché de nuit... Jour 2: Visite des différents temples de la ville. Jour 3: Damsui: visite des monuments de la ville Jour 4: Taipei, visite du parc national de Yangmishang. Jour 5: Jinshan, visite du parc géologique de Yehliu. Jour 6: Départ pour Hualien. Visite de la ville Jour 7: Hualien, croisière et whales watching Jour 8: Visite du parc de Taroko. Jour 9: Départ pour Kaohsiung Jour 10: Visite de la ville et des plages Jour 11: Départ pour Tainan Jour 12: Visite de la ville Jour 13: Départ pour Alishan Jour 14: Trekking dans le parc national d'Alishan Jour 15: Taichung, visite de la ville et des alentours Jour 16: Départ pour Taipei Jour 17: Taipei, visite du parc 228, musée national de Taiwan. Jour 18: Taipei, visite de Maokong avec dégustation de thé Jour19: Taipei, visite des alentours de Ximen Jour 20: Wulai: visite du village et détente dans les sources chaudes Jour 21: Détente avec massage et départ pour l'aéroport

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Travel Baba

Cela fait 15 ans que je parcours le monde. Je suis un adepte du slow voyage où apprendre sur l'autre est plus important que de collectionner un nombre de monuments visités.

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